On ne s’aime plus comme avant. D’ailleurs, ça veut dire quoi aimer ?


On dit qu’il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. Concrètement, et dans le désordre, comment se traduit l’amour ?

Tant de couples se séparent alors qu’ils se sont aimés puissamment. Une fois seuls, ils me disent « On était tellement amoureux au début ! On était faits l’un pour l’autre. ». Ces partenaires qui nourrissaient leur relation du seul sentiment d’amour se trouvent devant un mur d’incompréhension lorsqu’ils se font quitter.

Que met-on dans le mot amour ou dans le verbe aimer ? A priori, un sentiment à plusieurs facettes qui va de l’inclinaison à la passion. A posteriori, tout une somme d’actes et de comportements d’une banalité écrasante qui, cependant, traduisent en gestes le respect, la bienveillance et l’envie de grandir auprès de celui ou celle à qui on dit je t’aime.

  • Aimer, c’est (spontanément) faire la vaisselle, plier le linge ou ramasser les fameuses chaussettes qui traînent depuis toujours. Tous ces gestes ingrats qu’on partage pour alléger l’autre d’un rôle qui le confronte à des siècles de lutte pour l’égalité des sexes.
  • Aimer, c’est s’adapter au besoin de liberté de celui qu’on aime lorsqu’il a envie de prendre l’air sans devoir se justifier (non, ce n’est pas un abandon !). Cette attitude sociale qui signifie : “Je veux qu’on s’aime librement”
  • Aimer, c’est  accepter de se soigner quand on est malade, aller consulter un psychologue quand on montre des signes de détresse, prendre ses responsabilités pour affronter ceux qui nous contrarient au travail ou en société, bref prendre soin de soi pour éviter à l’autre d’endosser le rôle de l’infirmier ou du psy, qu’inévitablement on lui reprochera en retour d’un célèbre :

« T’es pas ma mère ! »

Ce sont des exemples. Si on devait les résumer, on dirait qu’aimer, et s’aimer à deux, revient à être responsable de soi pour faciliter la vie de l’autre et réciproquement. Comme on passe le témoin pour que le suivant termine la course, sauf que dans cette course-là, on est deux.

Puis aimer, c’est parler… Comme toujours ! Mais parler ne signifie pas coincer l’autre et le forcer à passer au aveux ! C’est légitime de parler de ce qui nous tracasse dans la relation, de ce qui nous contrarie, sans se sentir pesant et sans crainte d’être mal reçu. Si vous faites cette expérience d’être rabroué lorsque vous dites que vous vous sentez mal dans telle ou telle situation, c’est peut-être que vous mettez le doigt sur une des problématique de votre partenaire, que le dialogue permet de révéler. Pour peu qu’il y soit disposé.

Communiquer en couple, ça s’apprend. Et si votre partenaire ne sait pas, prenez l’initiative en premier. Mais si ce refus catégorique de dialoguer engendre un manque de confiance en vous au point que vous n’osez plus vous exprimer, votre relation sera-t-elle viable encore longtemps ? Et à quel prix ?

Prune Quellien

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