Vous partagez le quotidien d’un authentique parasite, limite toxique ? Comment vous affirmer dans la relation de couple.
Imaginons un couple dont l’un(e) est obsédé(e) par la propreté et l’autre vivant très à l’aise dans une décharge publique. Jusqu’ici, on pourrait se dire « Si chacun y trouve son compte, pourquoi pas ? ». Mais si c’est toujours le même qui « arrondit les angles » de peur de s’affirmer face à un(e) compagnon (compagne) qui ne bouge pas le petit doigt, voire en rajoute, aïe ! D’où vient le problème ? De soi, de l’autre ou de la relation ?
Ne pas jeter la pierre sans prendre ses responsabilités
Rappelons-le, dans une relation (de couple, de travail, de famille, d’amitié, etc.), nous sommes deux. Un tyran ne pourra pas exercer sa tyrannie sur un être paisible en toutes circonstances. Une victime n’existera pas sans son persécuteur. Ni un sauveur (une sauveuse) sans personne à sauver. Nous sommes co-responsables dans la relation.
C’est pourquoi, avant de jeter la pierre sur celui (celle) qui vous oppresse, interrogez-vous sur le rôle que vous acceptez de jouer, et jusqu’où vous accepterez de le jouer.
Est-ce mon mari qui est un tyran ou moi qui me laisse tyranniser ?
Qui a allumé la mèche ? Celui (celle) qui fait mine de faire des efforts pour améliorer la relation, mais abandonne ses efforts aussitôt, ou celui (celle) qui se plaint continuellement ? Il n’y a pas de fumée sans feu… Mais une fois qu’on sait cela, on n’est pas avancé pour autant ! Pourquoi résistez-vous au changement ?
Peut-être auriez-vous un intérêt (inconscient, car cette situation vous fait certainement souffrir) à laisser s’envenimer la situation ? Interrogez-vous sur vos bénéfices secondaires à rester dans une relation qui vous fait mal. Qu’est-ce qui vous empêche de changer ? Par exemple, trouvez-vous une forme de sécurité à être contrôlé(e) ? La sécurité est un besoin fondamental, mais lorsque nous acceptons d’être contrôlé en tout points, nous nous mettons, au contraire, en insécurité. De son côté, votre compagnon (compagne) trouve-il (elle) des bénéfices secondaires à ne pas changer : une forme de pouvoir, une emprise. Accepter de modifier les règles de la relation reviendrait à lui faire perdre son pouvoir. Hors de question ! Alors il (elle) continue à vous oppresser.
Affirmez-vous verbalement
Comment votre partenaire peut-il (elle) savoir ce que vous lui reprochez si vous faites « comme si » tout allait bien ? J’entends la plupart des hommes et des femmes quittés s’étonner d’être séparés alors qu’ils ne se disputaient jamais ! Défendre nos points de vue nous permet, au contraire, de nous affirmer. Sinon, que se passe-t-il ? Nous nous conformons aux opinions et aux désirs de celui (celle) qui partage notre vie. Il (elle) se dit, légitimement, que nous sommes d’accord en tout points et s’étonnera que nous fassions la tête. Il (elle) ne se prive pas de le dire, d’ailleurs :
« Tu boudes ? »
Autorisez-vous à dire, tout simplement, quand vous vous sentez contrarié(e), que vous n’êtes pas d’accord avec elle (lui) ou lorsqu’une situation (un comportement, une parole maladroite) ne vous convient pas. S’affirmer n’est pas « se disputer ». Parler n’est pas « avoir un conflit ». Vous avez tout à gagner à vous manifester de façon claire.
Prendre la décision de partir quand on a affaire à une personne perverse
Malgré vos efforts pour exprimer vos besoins en pleine responsabilité, sans reproche ni agressivité, vous constatez que votre partenaire ne bouge pas d’un iota ? Vous avez lâché prise sur certaines de vos petites manies, réévalué votre comportement et même tenté le dialogue devant un tiers professionnel, mais votre compagnon (compagne) n’a rien amélioré dans votre relation ? On ne fait pas changer quelqu’un qui ne veut pas changer. Le meilleur praticien du monde (psy, coach ou thérapeute) ne peut rien contre le refus d’avancer.
En revanche, vous, vous pouvez sortir d’une relation oppressante. Vous avez le droit de renoncer à vous battre pour une relation que vous portez seul(e). Faites le point sur ce que vous attendez de la vie : du bonheur ou de la lutte ? Être épanoui est un choix.
Prune Quellien
Cet article fait écho à votre histoire, mais des questions restent en suspens ? Vous pouvez prendre rendez-vous avec moi.
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