Un peu d’aide pour traduire les formules toutes faites au moment de rompre une relation amoureuse.
Le propre des relations compliquées, c’est tout le vocabulaire qui les parasitent. Plutôt que de dire simplement ce qu’on ressent, ou qu’on ne ressent pas, on se cache derrière des tournures clichés du type « Je vais te faire du mal » ; « J’ai peur de t’abimer » ; « Je sors d’une relation compliquée (et pour cause) » ; « Je ne suis pas prêt(e) à m’engager », etc.
Cours-moi après, c’est tellement bon pour mon ego
Dans ce charabia sentimental ne se trouve pas seulement la peur panique de réveiller un sentiment amoureux qui ne sera pas réciproque, mais aussi une certaine satisfaction, voire un certain plaisir, à être objet de désir. En enfilant la panoplie du laissé-pour-compte, celui qui prononce ces mots incompréhensibles s’attend à ce que la personne à qui il adresse son gémissement de malade imaginaire manifestera illico son désaccord. Le malade imaginaire aime à se plaindre, c’est bon pour sa cicatrisation.
« Mais pourquoi tu dis ça, tu es quelqu’un de super ! Et puis, je ne suis pas là pour te juger. »
De là nait souvent une conversation autour des relations passées, dont l’auteur a forcément été victime. Alors, c’est en deux temps-trois mouvements que la personne supposée être à plaindre se retrouve à réparer celle qui lui a “fait à l’envers”, comme disent… comme dit tout le monde, puisque tout le monde utilise cette très appropriée expression.
Ce ne serait pas un peu narcissique, tout ça ?
Traduction
« Je ne suis pas vraiment amoureux(se) de toi. »
Certes, même si cet aveu n’est pas des plus agréables, il faut l’admettre. Ça n’est pas parce qu’on passe de bons moments, qu’on s’entend à merveille sous la couette et qu’on s’est livrés sincèrement l’un à l’autre, que le sentiment d’amour exclusif et durable est présent.
Il arrive même que celui (celle) qui jette l’éponge regrette de ne pas ressentir davantage, c’est humain. Ça peut arriver à tout le monde et c’est probablement déjà arrivé à une majorité d’entre vous. Mais l’amour n’est ni volontaire ni négociable.
Comment se défaire de quelqu’un qui dit « tu es trop bien pour moi » ?
1 – En le (la) croyant
2 – En ne se préoccupant pas de le (la) réparer
Prune Quellien
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